Le métier de rédacteur SEO est-il condamné avec l’IA générative ?

Le métier de rédacteur SEO est-il condamné avec l'IA générative ?
Se recentrer sur leurs atouts ou évoluer, telles semblent être les deux seules options pour les rédacteurs SEO s’ils veulent maintenir une activité.

Un nouveau profil de professionnel propose depuis peu des services de rédaction ou de rédaction SEO : le prompt engineer. Commercial, marketeur, ou encore ingénieur, celui-ci ne possède pas forcément le background « classique » du rédacteur. Compe nous l’écrivions dans un précédent article, « le prompt engineer est celui qui formule les requêtes adéquates auprès des modèles d’intelligence artificielle pour obtenir des réponses pertinentes« .

Ils sont par exemple actuellement plus de 80 prompt engineers sur la plateforme « Malt » à être  « disponibles ». L’un de ces profils offre notamment des services de « production d’articles avec rédacteur et/ou ChatGPT » ou « d’articles sponsorisés à forte valeur ajoutée ». Et n’hésite pas à remettre en question la supériorité de l’homme sur la machine pour les tâches demandées. « Lors d’un match contre une agence digitale, les contenus conçus avec ChatGPT ont demandé seulement 6% de révisions, contre 19% pour ceux rédigés par l’agence. Qui a dit que les robots ne peuvent pas faire mieux que les humains ? », affiche-t-il sur sa page.

Cette situation illustre la prédiction du Forum économique mondial, selon lequel l’IA remplacerait à terme quelque 85 millions d’emplois, et en créera 97 millions de nouveaux sur la même période. En mars, une étude de Goldman Sachs expliquait que les outils d’IA générative pouvaient automatiser un quart de la totalité du marché du travail. D’après une étude d’OpenAI, d’Open Research et de l’Université de Pennsylvanie, 90% des emplois risquent d’être impactés par ChatGPT, dont celui de journaliste.

Fact checker, expérimenter ou humaniser

Alors, les rédacteurs SEO sont-ils condamnés ? Pour beaucoup d’experts de l’IA, les rédacteurs, plutôt que de changer de métier, doivent développer de nouvelles compétences. Beaucoup de rédacteurs deviennent ainsi « hybrides », c’est-à-dire s’aidant de l’IA dans le processus de création de contenu. Certains nous ont récemment confié utiliser l’outil pour optimiser la « prise de note », « écrire sur des sujets assez similaires », « piocher des idées », ou encore « améliorer l’existant ».  Les rédacteurs peuvent aussi s’appuyer sur leur capacité à vérifier des informations générées par l’outil. « Ils risquent de devenir des tiers de confiance qui rapportent le texte », avance Isabelle Galy, CEO de la Maison de l’Intelligence Artificielle. « Car la confiance en l’auteur est importante. »

« Il va certainement y avoir une fusion entre le prompt engineer et le rédacteur », pense aussi Isabelle Galy. « Les personnes qui savent rédiger pourront être aidées dans la rédaction des prompts. Il faut être capable de rentrer en dialogue avec l’IA. C’est la qualité de ceux qui rédigent. » Dans ce sens, une formation comme ATOM, qui revendique avoir « formé plus de 3 000 professionnels de la rédaction web » propose par exemple des cours pour se former à l’IA, intitulés « Recherche de mots-clés avec l’intelligence artificielle », « Amélioration de la productivité grâce à la reformulation assistée par l’intelligence artificielle » ou encore « Optimisation de la stratégie de contenu et planification avec l’intelligence artificielle. »

Même les universités et les journalistes s’y mettent. « L’Université Côte d’Azur vient de monter 48 chaires en IA », signale Isabelle Galy. « L’école de journalisme de Cannes propose aussi un cycle sur l’IA. C’est l’état de sidération avant l’acceptation », selon elle. « Les élèves ont peur de changer de métier avec leur bloc papier et leur stylo, ils sont encore réfractaires à l’IA. »

Dans ce « nouveau monde », le rédacteur, loin de se cantonner au rôle de relecteur, peut aussi se servir d’atouts propres. D’abord, avec la capacité à écrire des informations de « première main », c’est à-dire directement issues de la source. Cela va dans le sens de l’EEAT de Google, qui promeut l’expérience, l’expertise, l’autorité et la confiance, notamment à fin de privilégier les contenus écrits par des humains. Certains rédacteurs s’essaient à cela pour écrire des contenus originaux et faire la différence.

Egalement, la capacité des rédacteurs à écrire de façon… humaine est à mettre en avant. « Les rédacteurs traditionnels apportent créativité et sensibilité humaine, tandis que ceux qui utilisent l’IA sont bons pour la recherche rapide et l’optimisation SEO », estime Marina Simiaut, lead content strategist.

Elle déclare d’ailleurs travailler davantage avec les rédacteurs « traditionnels ». « Il faut faire attention aux rédacteurs « augmentés » car nous ne mesurons pas encore l’impact des contenus générés par IA sur les sites et les pénalités possibles ». D’après elle, si l’IA générative augmente la quantité de contenus, et peut saturer les lecteurs, « elle aide aussi à personnaliser et filtrer le contenu pour chaque utilisateur. Il faut donc garder un équilibre, en utilisant l’IA pour améliorer la pertinence tout en favorisant l’authenticité humaine dans le contenu. »

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