Un assistant virtuel à base de ChatGPT peut être réalisé sans code. Découvrez la marche à suivre.

1. Une mission à partager.

L’interface est accessible depuis la fonction « Create a GPT » dans l’ onglet « Explore » de ChatGPT. Vous pouvez simplement mentionner ce que votre GPT doit réaliser comme mission. Nous lui demandons d’améliorer les titres des contenus délivrés. Le chatbot réagit à notre demande. Il propose un titre et même une image pour illustrer le GPT. Cet exemple sera repris par la suite pour la construction du GPT.

2. Des instructions à peaufiner

Pour configurer plus finement votre GPT, rendez-vous à droite de la partie « Create », dans l’onglet « Configure ». Cette dernière section comprend le nom du GPT, la description, les instructions, les « amorces de conversation », les ressources, les capacités et les « actions ».

La partie « Instructions » vous offre la possibilité de mettre à jour les directives écrites mais aussi d’en saisir des supplémentaires. « Utilisez des prompts spécifiques pour analyser et améliorer des éléments clés des pages web, comme les méta, les textes, les performances », conseille Vincent Terrasi,
cofondateur de Draft & Goal « Il n’y a aucune limite. Mais il faut une instruction par élément, l’assistant se perd si on lui demande trop de choses en même temps. Créez des questions appropriées à poser et ensuite fournissez des évaluations détaillées pour améliorer le contenu web. »

Après avoir bien défini le rôle du GPT, nous écrivons : « Demandez-lui [à l’utilisateur] d’envoyer l’URL de sa page avec son mot-clé principal.

Si le mot-clé n’est pas dans le H1, écrivez en gras « Keyword not in Meta Title » et recommandez de l’inclure dans le H1.

Rédigez le « H1 » avec le mot-clé comme suggestion de H1.

Rédigez ensuite une introduction sur la manière d’utiliser les mots-clés dans le « H1 » en général dans la langue, Format Italique.

Analysez les titres H2 de la page.

Si les mots-clés n’apparaissent dans aucun H2, écrivez en gras « Mot-clé absent du H2″ et recommandez de les intégrer dans un H2. »

3. Des requêtes possibles à proposer au début d’une conversation

La partie « Conversation starters » permet de personnaliser les actions qui reviennent le plus souvent, en lien avec le GPT donc. Par exemple, notre GPT a généré de façon automatique ces questions : « Suggérer des améliorations pour le titre de la page », « Comment puis-je rendre ce titre plus SEO-friendly ? » ou « Quels mots-clés dois-je ajouter à ce titre ? »

4. Des ressources à maitriser

Dans la partie « Knowledge », consacrée aux ressources, vous pouvez télécharger des fichiers de connaissances directement sur votre générateur GPT. Vous pouvez par exemple déposer un PDF des Search Quality Rater Guidelines pour contrôler la qualité du texte d’une page.

Au niveau des « capabilities », les cases « Web Browsing », pour la connexion à Internet et « DALL·E Image Generation » sont cochées par défaut dans l’exemple. Vous pouvez aussi ajouter « Code Interpreter ». Activé, celui-ci permet d’écrire et d’exécuter du code informatique pour écrire des réponses. Le chatbot peut effectuer des calculs complexes, ou encore créer des graphiques basés sur des données téléchargées par l’utilisateur. Cela doit aussi permettre de réduire les inexactitudes associées au LLM. Au niveau technique, le modèle ChatGPT a accès à un interpréteur Python dans un environnement sandbox. Il peut non seulement écrire du code mais également l’exécuter dans un environnement Python et renvoyer les réponses.

Vincent Terrasi recommande « d’employer des outils comme Python, le générateur de code pour l’analyse approfondie, tout en priorisant les documents téléchargés et les connaissances de base. L’assistant n’utilisera des outils que s’il n’a pas l’information. » La partie « Actions » quant à elle permet de combiner des applications avec votre GPT. Les agents GPT peuvent dialoguer avec Zappier par exemple, afin de lancer des process d’automatisation.

5. Choisir entre trois modes de confidentialité

Une fois votre GPT paramétré, vous pouvez l’enregistrer pour vous même, pour les utilisateurs disposant du lien ou pour tout le monde. Cette dernière option met à la disposition des autres utilisateurs votre assistant sur la marketplace d’OpenAI. Un revenu pourrait découler du nombre d’utilisateurs du GPT.

6. Des règles bien comprises mais des obstacles à passer

Après l’enregistrement, l’assistant est disponible depuis l’onglet « Explore ». L’occasion de tester la mise en place de nos instructions. Lors du test, nous proposons par exemple un titre de page et un mot clé à partir d’une URL. Malheureusement, et comme lors de nos différents tests, le chatbot déclare être bloqué par le robots.txt pour accéder au site. Nous ne sommes apparemment pas les seuls dans ce cas. Une fois le titre principal de la page et le mot clé principal envoyés, le GPT exécute bien les directives. Il peut relancer s’il n’a pas assez de contexte.